SENTV : Les hommes sénégalais ont comme modèle de mariage celui de leurs mamans. Avant d’épouser une femme, ils avaient en tête que cette nouvelle personne dans leur vie devait faire plus que les compléter. Elle devait en quelque sorte être aux petits soins et s’occuper d’eux.
Avant d’épouser une femme, ils avaient en tête que cette nouvelle personne dans leur vie devait faire plus que les compléter. En effet, les parents éduquent leurs filles pour un nouveau modèle de vie commune, un nouveau modèle de mariage. Par contre, ces mêmes parents ont oublié de préparer leurs garçons à cette nouvelle approche du mariage. Cette situation engendre une recrudescence de disputes de couple et de divorce.
L’homme sénégalais n’a plus accès à cette femme dédiée à ses besoins. Il partage sa vie avec une femme qui désormais, revendique ses droits jusqu’à en abuser. Malgré le fait que les privilèges de l’homme sénégalais ont baissé, ses obligations restent toujours les mêmes.
La femme sénégalaise, aujourd’hui, n’effectue plus de tâches ménagères, elle a du personnel de maison pour ça. Elle ne s’occupe plus des états d’âme de son mari, elle a son propre stress à gérer. Elle ne se sacrifie plus pour ses enfants parce qu’elle a sa carrière à gérer. Cette nouvelle donne conduit à des frustrations du côté des hommes. Une incompréhension s’installe. Du côté des femmes, elles considèrent qu’elles sont dans leur droit. Elles revendiquent les mêmes privilèges et les mêmes droits que leur mari. Cependant, elles continuent à laisser les charges financières et autres obligations à leur mari.
Finie l’autorité quasi exclusive de l’homme dans la maison, aujourd’hui dans les appartements la femme a son droit de veto. Ce nouveau type de mariage que les femmes sénégalaises imposent aux hommes est source de conflits. Après tout, ce qui faisait le charme de la femme sénégalaise, c’était sa capacité à se “soumettre” à son mari.
Par exemple, la dernière génération qui travaille (appelée femmes actives) passe peu de temps avec ses enfants. Dès les premières heures de la matinée, elles déposent leurs bébés chez leur grand-mère. Elles ne récupèrent les nourrissons que tard dans la soirée. Une fois à la retraite, cette génération est appelée à s’occuper de ses petits-enfants. Par contre, elle n’a jamais pris soin de bébé, ni de mari. Cette situation sera inédite pour elle.
Cette configuration nous fait réfléchir sur la direction que prend la société sénégalaise. La désillusion peut être plus grande si le dialogue n’est pas établi. L’homme sénégalais est obligé de s’adapter à cette situation irréversible. Toutefois, la société sénégalaise a intérêt à réfléchir et à se rééquilibrer.
Oozex
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