La famine en Somalie fait 26 morts en moins de deux jours La non réaction des dirigeants de ce monde inquiète
Vingt-six personnes sont mortes de faim en moins de deux jours dans une région du sud-ouest de la Somalie, selon une information publiée par l’AFP. Et on se demande où est cette solidarité tant chantée par les Nations Unies, les pays arabes avec leurs pétrodollars, les musulmans de ce monde qu’on n’entend pas comme s’ils n’étaient pas au courant d’untel désastre. En l’espace de 36 heures, la famine a tué 26 personnes dans plusieurs villes contrôlées par les insurgés islamistes Chabaab. Vingt-six personnes sont mortes de faim en moins de deux jours dans une région du sud-ouest de la Somalie, rapporte mardi la radio du gouvernement fédéral somalien sur son site internet. 26 morts en 36 heures. La Somalie, comme d’autres pays de la région, est confrontée à une sécheresse dévastatrice qui a mis 6,2 millions d’habitants, soit la moitié de la population du pays, en situation de manque alimentaire. Selon Mohamed Hussein, vice-ministre de l’Intérieur de la région autonome méridionale du Jubaland, la famine a tué 26 personnes en l’espace de 36 heures dimanche et lundi dans plusieurs villes contrôlées par les insurgés islamistes Chabaab». Les rivières sont asséchées ». La situation dans le Jubaland a contraint plusieurs centaines de familles de la région à l’exode vers Mogadiscio dans l’espoir de trouver de l’aide. « Nos vaches sont mortes, nos fermes sont détruites, les rivières sont asséchées et il n’y a aucun puits », a témoigné Ibrahim Abdow, 62 ans, qui campe à la périphérie de la capitale somalienne. Des habitants de Mogadiscio ont apporté du pain et des bols d’eau à leurs compatriotes. Cette situation interpelle la communauté internationale, notamment les Etats Unis, la première puissance mondiale, le G8, les pays les plus industrialisés de ce monde, la Ligue arabe et ses pétrodollars, même les pays africains pour la solidarité interafricaine. Un nouvel ordre mondial doit être convoqué pour éradiquer définitivement la faim de ce monde, comme on en fait avec les épidémies les plus redoutables, le Sida, le Paludisme. Sinon, une sorte de complicité naitrait sans pour autant que l’humanité entière ne puisse trouver une solution. Ceux qui évoquent le statut de citoyen du monde ont là une matière à réflexion.
Youssouf NDIONGUE : La Rdaction SENTV.info