« Le FISO est un bien collectif. Il ne peut donc être réduit à une affaire de famille » Par Youba Mahamadou Wagué
SENTV : Le FISO a été mis en place à partir de la France par des hommes et des femmes intègres, discrets, mus par l’intérêt du groupe stricto sensu. Certains parmi ces gens-là sont aujourd’hui décédés. L’objectif de cet évènement était et est de valoriser ce que les Soninkés ont de commun et de le partager avec leurs voisins immédiats et lointains. À ce titre, il transcende les frontières héritées de l’histoire coloniale et se moque comme d’une guigne des individualités. C’est un bien collectif. Il ne peut donc être réduit à une affaire de famille, à un individu, à une région, à un pays, et j’en passe ! Il est un patrimoine immatériel commun à TOUS les Soninkés. Toute tentative qui consiste à dévoyer cet évènement de son objectif initial est à combattre avec la dernière énergie. Nous avons entendu des propos blessants à travers des vidéos de la part de certains opportunistes voulant monopoliser l’évènement, en l’individualisant et en le transformant en un culte de la personnalité. Cette attitude est malhonnête et corrompt l’esprit du FISO. Le FISO n’est pas et ne sera pas une affaire de famille, d’amitié, d’opportunisme et de népotisme ! Il est et restera ce que ses initiateurs, restés en retrait par modestie, ont souhaité qu’il soit.