L’espacement des naissances, c’est le thème de la rencontre des cadres des religieux pour la santé et le développement (CRSD), tenu le 08 septembre 2016 à Mbacké dans la région de Diourbel. Selon le constat au Sénégal les taux de mortalité infanto-juvénile et maternelle sont trop élevés. 75 pour 1000 enfants de moins de 5 ans et 392 femmes décèdent pour 100.000 naissances vivantes par an au Sénégal.
Cette situation pourrait être réduite si les possibilités du planning familial étaient mieux connues et acceptées des populations qui pensent, à tors, que c’est contraire à la religion et c’est un moyen d’inciter les jeunes aux dégradations des mœurs. Cet avis est partagé par les différents leaders des religions musulmanes et chrétiennes durant cette rencontre.
Dans cette perspective les CRSD invitent la population sénégalaise à s’inspirer des pays comme Bengladesh, l’Indonésie, l’Iran, le Pakistan et le Maroc qui ont tous réussi leur programme de Planification Familiale à des taux très élevés. Selon eux, ces pays ont mobilisés leurs religieux sur la question, donc le Sénégal devrait s’inspirer de leurs expériences, disent-ils.
Pour l’essentiel, souligné dans le texte des CRSD, tous les guides religieux du Sénégal rencontrés par le Groupe de travail du Cadre des Religieux pour la Santé et le Développement ont manifesté leur accord avec la planification familiale, comprise comme espacement des naissances.
En ce sens, pour le bien être familial, les religieux invitent toute la population sénégalaise à faire la planification Familiale conformément à l’islam qui permettra d’atteindre les objectifs du développement sanitaire et d’éviter de tomber dans l’autre extrême, le vieillissement de la population.
Ecoutez et regardez les propos des différents acteurs religieux, sanitaires et autorités locales présents au cours de cette rencontre, une deuxième du genre cette année.
La Rédaction : SENTV.info