Les transferts d’argent sont une source cruciale de revenus pour les plus pauvres, voire parfois même la seule source de revenus. La Banque mondiale a publié mardi son rapport sur ces flux. Ils se sont accrus cette année
pour la première fois depuis 2 ans et le mouvement devrait se poursuivre.
L’élément clef, c’est le mieux enregistré dans les économies russe, américaine et dans plusieurs pays d’Europe. La reprise a permis aux migrants et à leurs familles d’envoyer davantage d’argent cette année.
Le montant global de ces fonds devrait augmenter de près de 5%, pour atteindre 450 milliards de dollars en 2017. 596 milliards de dollars si l’on inclut les transferts à destination des pays riches.
Ces envois d’argents sont vitaux pour les pays en voie de développement et c’est particulièrement vrai évidemment pour les pays qui ont été victimes de catastrophes naturelles : ouragan, tremblement de terre, des désastres qui réduisent à néant toute amélioration du niveau de la vie.
La Banque mondiale appelle d’ailleurs les pays à abaisser les coûts du transfert d’argent vers les pays pauvres. Un transfert de 200 dollars coûte en moyenne aujourd’hui 7 % de la somme envoyée. Le tarif est stable, mais encore trop élevé, explique Dilip Ratha, qui a dirigé le rapport.
En 2017, l’Inde est le pays qui a reçu le plus de capitaux étrangers, puis la Chine, les Philippines et enfin le Mexique.
Par RFI