Longtemps oubliés et écartés de la gestion publique Les arabisants fustigent le peu de cadres dans l’administration
Le premier Conseil National du Mouvement National des Arabophones Républicains (Mnar) a vécu les 7 et 8 derniers. Mais, il a été un bon prétexte pour les principaux responsables, Bassirou Sow et Souleymane Gadiaga, pour déplorer le peu de considération dont ils font l’objet par l’Etat du Sénégal, même s’ils se félicitent des efforts menés Macky Sall pour une plus grande considération et une meilleure intégration.
Jadis laissés en rade dans les recrutements de la fonction publique, les arabisants évoluent maintenant dans toutes les filières de l’enseignement supérieur. Désormais, un nombre important de cadres arabisants est noté dans l’administration depuis l’avènement de Macky Sall au pouvoir. Mieux, « il a été noté depuis 4 ans déjà qu’il y a un accroissement du nombre des arabisants formés et qualifiés dans le lot des demandeurs d’emploi. C’est ce qui explique que nous avons une position tranchée face à la montée du terrorisme et le développement de mouvements extrémistes dans la sous –région, en Afrique et dans le monde. Et les risques d’endoctrinement des jeunes par des mouvements extrémistes qui profitent de leur situation précaire sont amoindris », laisse entendre Bassirou Sow. Qui se réjouit du fait que le Conseil national du Mnar, dans toutes ses composantes (enseignants en langue arabe, maîtres coraniques, responsables religieux, diplômés en arabe, etc.) félicitent le Président Macky Sall pour sa vision et son sens de l’équité et de la justice sociale en intégrant les arabisants dans sa politique et sa vision d’un Sénégal émergent. « Nous exprimons notre profonde gratitude au Président Sall pour les actes majeurs qu’il a déjà pris et qu’il continue de prendre en faveur des arabisants. Mais surtout, pour avoir rouvert le concours direct de l’ENA aux arabisants qui, du coup, sollicitent l’ouverture d’un concours professionnel. Longtemps oubliés et relégués au second plan, nous demandons au Président de poursuivre cette dynamique de rétablissement des arabisants dans leurs droits en désignant, par exemple, les représentants de notre mouvement dans les instances nationales du parti et de leur confier des postes de responsabilité aux niveaux national et international », suggèrent les camarades de Souleymane Gadiaga. Enfin, la création d’un fonds national d’appui à l’insertion et à l’emploi des arabisants, et l’élargissement de la réforme des diplômes d’enseignement arabo-islamique au niveau du cycle fondamental, restent leurs vœux les plus chers.
Youssouf NDIONGUE : La Rédaction SENTV.info