SENTV : Hommes d’affaires, patrons de presse ou actionnaires dans un groupe de presse, nombreuses sont ces personnes qui investissent dans le monde de la presse, un secteur économique peu rentable. D’ailleurs, l’exemple le plus récent est la DTV qui vient d’être rachetée par Racine Sy, directeur du King Fahd Palace. Un rachat salué par Mamadou Thior, président du Cored. Selon qui, le monde de la presse doit profiter de ces investisseurs pour se faire une bonne santé économique. Mais, rappelle-t-il, « les journalistes ne doivent pas servir des intérêts particuliers.
« La loi est très claire. C’est-à-dire si les moyens sont licites, il n’y a pas de problème. La personne peut venir investir. C’est ce qu’on doit saluer d’ailleurs, parce que souvent, quand on prend le marché de la publicité, il n’est pas assez développé. Donc, s’il y a des gens qui viennent mettre leurs sous, je pense que c’est quelque chose à saluer », s’est réjoui le journaliste.
Cependant, la question sur leurs motivations reste toujours inconnue. En effet, si certains pensent que ces hommes d’affaires investissent dans les médias pour avoir un moyen de pression, prestige, pouvoir, politique, d’autres comme Mamadou Thior estime que dans tous les cas, la ligne éditoriale ne doit pas être faire la promotion.
Patron.
« Ne pas en faire un tremplin ou un moyen d’autopromotion ou un moyen de pression. C’est ça qu’il faut peut-être dénoncer chez nous. C’est-à-dire que les gens qui investissent dans la presse veulent en faire une rampe de lancement pour une carrière politique ou pour être plus connus et demain, en tirer des gains. Je pense que c’est les professionnels des médias qui sont employés dans ces médias-là qui doivent garder à l’esprit ce qui nous est formellement interdit dans le monde de la presse d’être au service d’intérêts partisans », a rappelé le président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias.