Les nombreux véhicules qui circulent dans la capitale, sont-ils le nœud géorgien des automobilistes qui ne savent plus où se donner la tête ? En allant vers la ville le matin ou en rentrant le soir, ils font tous les détours possibles pour ne pas durer dans les embouteillages. Une équipe de Sentv.ino a circulé dans la capitale un soir à la descente.
« Les embouteillages coûtent 200 milliards CFA à l’Etat du Sénégal », avait déclaré, il y a deux mois, Serigne Mor Salli Sall, dg Transecor. Selon lui, ce n‘est pas parce qu’il y a beaucoup de véhicules, mais tout simplement parce que le plan directeur n’est pas bien fait. Mais dans tous les cas, certains automobilistes préfèrent ne pas conduire et laisser leur véhicule à domicile et prendre les taxis, juste pour ne pas être exposés avec les conditions difficiles causées par les embouteillages. Certains se demandent même si l’ancien régime n’avait pas investi sur le péage, ce que deviendrait la circulation dans la capitale. Ensuite, d’autres observateurs estiment que la qualité des véhicules a une incidence sur l’air déjà pollué. Cette situation a même été évoquée comme étant la principale cause d’accidents avec cette fatigue ressentie par les chauffeurs, surtout ceux qui font de longue distance sans repos mérité. E attendant que les autorités prennent en charge cette question, le Sénégal est comparé à des pays comme le Nigéria où des solutions hardies sont préconisées pour une bonne circulation des personnes et des véhicules.
Youssouf NDIONGUE et Mohamed Wagué.
La Rédaction SENTV.info