Les avocats de l’État dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar ne sont pas sur la même longueur d’onde que les conseils de Khalifa Sall. Ces derniers ont déclaré que la comparution de leur client a été renvoyée au 3 janvier 2018, car, pensent-ils, il y a eu de la précipitation dans le dossier. Mais, assurent les avocats de l’État du Sénégal, il n’en est rien.
“Il n’y a eu aucune précipitation. Un dossier quand il est en état le parquet peut l’enrôler à tout moment. Donc, il n’y a aucune précipitation à ce niveau. Le dossier pouvait être enrôlé à la date d’aujourd’hui comme il pouvait l’être à une autre date. Il n’y a aussi aucune sanction prévue par la loi”, assure Me Boubacar Cissé.
Qui jure que tous les droits de la défense ont été respectés. “Même si le parquet a enrôlé le dossier pour la date d’aujourd’hui, on ne peut pas parler de précipitation. Peut-être que c’est lié au fait que le dossier a été particulier et que les gens parlent de précipitation ou de violation des droits de la défense. Mais, depuis l’enquête préliminaire jusqu’à l’instruction, les droits de la défense ont été sauvegardés et préservés”.