SENTV : Le président Muhammadu Buhari a déclaré lundi avoir reçu la tragique nouvelle du meurtre d’un certain nombre de pèlerins musulmans nigérians alors qu’ils se rendaient à Kaolak, au Sénégal, lorsque les bus les transportant ont été attaqués par des hommes armés.
Dans une déclaration du porte-parole présidentiel, Garba Shehu, le président Buhari a exprimé ses condoléances et a prié pour la sécurité des autres Nigérians bloqués là-bas.
Le communiqué note que le ministère des Affaires étrangères, par l’intermédiaire de l’ambassade du Nigéria au Burkina Faso, s’engage auprès des autorités burkinabé et attend le résultat de leur enquête sur cet incident malheureux.
Le secrétaire national de l’organisme islamique, Sayyidi Yahaya, a révélé que les adhérents de Tijjaniyya dans le monde entier sont connus pour rendre régulièrement « hommage à leur chef, Sheikhul-Islam Alhaji Ibrahim Niasse Al-Kaulahee, en particulier pour les conférences et les célébrations de Maulid ».
Au cours de ces déplacements, selon lui, « des convois de véhicules en provenance du Nigéria traversaient les frontières internationales vers Kaolack, au Sénégal, traversant des pays comme le Niger, le Burkina-Faso et le Mali ». Ils ont ensuite été arrêtés.
Il a révélé que les Nigérians « ont été sélectionnés au hasard sans aucun interrogatoire et abattus de sang-froid dans une horrible démonstration de bestialité. « Le nombre actuel de victimes est de 16 morts, tandis que certains véhicules et leurs occupants n’ont pas encore été retrouvés.
« Suite à ce qui précède, nous entendons attirer d’urgence l’attention du gouvernement nigérian, des Nations unies et des véritables organisations de défense des droits de l’homme pour qu’elles se penchent sur cette question et que les coupables assoiffés de sang soient immédiatement traduits en justice », réclame-t-il.
Businesday