SENTV : Zinedine Zidane est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à donner un coup de tête à Marco Materrazzi lors de la finale de la Coupe du monde 2006.
Zinedine Zidane a profité de son 50e anniversaire et d’une très longue interview à L’Equipe pour déclarer sa flamme à l’équipe de France. « C’est la plus belle des choses qui me soient arrivées ! Mais vraiment ! C’est le summum », a-t-il ainsi confié avant d’égrener ses souvenirs les plus marquants en bleu, de son premier match face à la République tchèque en 1994, avec un doublé à la clé, à son dernier, face à l’Italie, à l’occasion de la finale de la Coupe du monde 2006.
Zidane a tout gagné et a reçu les honneurs et hommages de toute la planète football. Mais son coup de tête en finale, il l’a encore en travers de la gorge. Il explique ce qu’il s’est passé.
Avant d’aborder cette finale, Zidane ne se sent pas bien mentalement. Il pense continuellement à sa mère qui est souffrante. A son chevet, sa petite sœur lui donne les nouvelles de sa génitrice. C’est un homme un peu stressé qui foule le stade pour la finale. « Ce jour-là, ma maman est très fatiguée. J’ai plusieurs fois ma sœur au téléphone dans la journée. Je sais que ma maman n’est pas bien mais ce n’est pas très grave non plus. Cela m’interpelle néanmoins. Je reste quand même concentré. Mais ce sont des choses qui se bousculent. », révèle Zinedine Zidane.
Sur son acte sur le joueur italien, Zidane confesse: « Il a souvent dit qu’il n’avait pas insulté ma mère, c’est vrai. Mais il a insulté ma sœur, qui était auprès de ma mère à ce moment-là. Sur un terrain, il y a déjà eu des insultes, raconte Zizou. Tout le monde se parle, parfois mal, mais tu ne fais rien. Là, ce jour-là, il s’est passé ce qu’il s’est passé« .
Avant d’ajouter que tout est parti comme ça en un éclair et que finalement, il regrette son geste. « Il a déclenché quelque chose en parlant de ma sœur Lila. L’espace d’une seconde. Et c’est parti… Mais après, il faut accepter. Je ne suis pas fier mais cela fait partie de mon parcours. A ce moment-là, j’étais plus fragile. C’est parfois dans ces moments que tu peux faire quelque chose qui n’est pas bien… », termine Zidane sur le sujet.