La Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) a attendu le limogeage samedi du recteur de l’Ugb et du Directeur du Crous par le président de la République pour réagir à la mort de l’étudiant Mohamed Fallou Sène.
Les jeunes du parti au pouvoir ont cru bon de rappeler aux Sénégalais (qui n’ont jamais dit qu’ils avaient oublié) les nombreux drames survenus sous le magistère du Président Abdoulaye Wade. Comme pour minimiser la tragédie survenue mardi à Saint-Louis et dire c’est rien par rapport à ce qui s’est passé sous le régime précédent.
« Nous, Jeunesses Républicaines, déplorons jusqu’à la dernière énergie, les malheureuses sorties de certains responsables de l’opposition pourchassés par une détresse psychologique qui, les pousse jusqu’à vouloir naviguer dans les éthers de l’imagination », peut-on lire dans le communiqué parvenu à la rédaction de PressAfrik avant de s’adonner à un exercice de rappel sinistre : « Abdoulaye Wade, ce vieux décati ,qui rumine mal sa raclée homérique de 2012 et qui a les mains souillées de sang( l’étudiant Balla Gaye en 2001 ; le naufrage du Bateau le «Joola» en 2002 ; la mort de Malick Ba de Sangalkam ; le meurtre de Fanaye Walo en 2011 ; le jeune Abdoulaye Wade à Thiaroye ; le jeune Mamadou Diop de Mbour à la veille de la Présidentielle de 2012, les morts du 23 juin 2011 etc ), n’a vraiment pas de leçon de morale á donner à personne ».
L’ancien Premier ministre en a lui aussi pris pour son grade. Pour les jeunesses républicaines, Idrissa Seck incarne tout simplement Satan. « Que ce traître du peuple «Ibliss», pardon, Idrissa Seck qui refuse, toujours, d’accepter la volonté divine, cesse de nous pomper l’air », pestent-ils.
La Cojer a salué la décision du chef de l’Etat de limoger le recteur Baydallaye Kane et le Directeur du Crous Ibrahim Diao. Les jeunesses républicaines voient dans cet acte « une ferme volonté de trouver des solutions idoines aux difficultés qui assaillent les étudiants »
Pressafrik.com