Morts lors des manifestation et mineurs utilisés comme boucliers : Le promesses du ministre Ismaila Madior Fall…
SENTV : « Dès la semaine prochaine, on va ouvrir une information judiciaire contre X« , prévient Ismaila Madior Fall. Invité de l’émission JDD, ce jeudi sur iradio, le ministre de la Justices Garde des Sceaux est revenu sur les manifestations, depuis la condamnation de Sonko, occasionnant des morts au Sénégal. Des décès qui viennent s’ajouter à celles de mars 2021.
Appels à l’insurrection…
« Une multiplication excessive des appels à l’insurrection à la fois dans les médias traditionnels, dans la rue, dans les espaces publics, mais aussi et surtout sur les réseaux sociaux. C’est pour cela qu’il y’a une décision administrative qui a été prise de ralentir les réseaux sociaux. Donc, il y’a des appels à l’insurrection. Il y’a des individus qui l’ont planifié, qui l’ont exécuté, qui ont manipulé des jeunes« , soutient Ismaila Madior Fall.
Qui précise que les renseignements de l’Etat ont travaillé « et il y’a des centaines de personnes qui ont été arrêtées. Mais il peut, dans ces situations, arriver des débordements qui obligent l’Etat à se réorganiser pour maîtriser la situation« .
Enfants, comme boucliers des forces de l’ordre…
Le ministre de la Justice trouve « déplorable« , le fait que des limiers aient utilisé des enfants comme boucliers, lors des manifestations. Il promet, « si c’est avéré « , qu’il y’aura des enquêtes administratives.
15 morts de plus, après celles de mars 2021…
« Pour les évènements de mars 2021, il y’a une information judiciaire qui a été ouverte contre X. On dit information judiciaire, c’est pour déclencher une enquête non pas administrative, mais une enquête judiciaire pour la manifestation de la vérité. Pour le moment, on est au stade de l’information judiciaire (…) Pour ces événements également, on va ouvrir dès la semaine prochaine une information judiciaire contre X. Ensuite, il y’a beaucoup de personnes qui ont été arrêtées et ça n’aura pas forcément l’ouverture d’information judiciaire. Généralement, quand on arrête, on fait un tri. Souvent, pour les mineurs, on appelle leur civilement responsable et ils sont libérés. Les autres, on les traduit à la plus prochaine audience, c’est-à-dire en flagrants délits.« , précise-t-il.