Le groupe islamiste Boko Haram a récemment relâché 13 personnes enlevées dans le nord-est du Nigeria l’année dernière, selon le gouvernement. Parmi ces personnes libérées, figurent dix femmes qui ont été prises lors d’une attaque contre un convoi de police et trois conférenciers de Maiduguri, kidnappés lors d’un voyage d’exploration pétrolière.
Selon le bureau du président Muhammadu Buhari, la libération de ces otages a été facilitée par la Croix-Rouge. Dans un communiqué, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré qu’il n’avait agi qu’en tant qu’intermédiaire neutre et n’avait pas participé aux négociations.
Les véhicules du CICR sont arrivés dans un camp de réfugiés à la frontière camerounaise vers midi, selon des sources citées par l’AFP.
Partis dans la brousse, les agents du CICR sont revenus quelques heures plus tard avec les 13 personnes libres qui ont ensuite été transportées par hélicoptère jusqu’à Maiduguri. Les détails des négociations n’ont pas été révélés. Mais en octobre 2016 et mai 2017, le CICR avait également servi d’intermédiaire dans la libération de quelques-unes des 200 filles enlevées par Boko Haram à Chibok en 2014.
Le président Buhari a lancé un appel samedi à l’armée nigériane à intensifier ses efforts pour faire libérer plus de 100 écolières de Chibok toujours portées disparues.