SENTV : Il y a des trajectoires politiques qui défient toute logique, brisent les codes et bousculent les certitudes. Celle d’Ousmane Sonko en fait indéniablement partie. De leader contestataire diabolisé à faiseur de roi, de prisonnier politique à figure tutélaire d’un pouvoir en rupture, Ousmane Sonko n’est plus un simple opposant : il est devenu un phénomène politique d’une ampleur historique.
Ses adversaires le peignent en provocateur pendant que le peuple voit en lui de la cohérence et de l’audace.
Ses opposants tentent désespérément de ternir son image, la réalité du terrain leur échappe : Sonko n’est pas en train de reculer, il est en train de s’enraciner.
La dernière élection présidentielle sénégalaise en a été la preuve. En dix jours de campagne, alors qu’il était encore incarcéré, il est parvenu à propulser Bassirou Diomaye Faye son ancien compagnon de route à la magistrature suprême. Cela dénote de la puissance symbolique et stratégique de l’homme que l’on disait fini.
Mais l’élection présidentielle n’était pas un aboutissement pour Sonko, c’était un point de départ.
À peine le nouveau pouvoir installer, il a consolidé son influence sur l’Assemblée nationale, raflant une bonne partie des leviers institutionnels. Sonko n’est plus seulement un homme politique : c’est un stratège, un bâtisseur et un leader d’école.
Pourtant, une frange de la classe politique continue de s’acharner sur lui. Discours venimeux, insinuations, tentatives de décrédibilisassions… Les attaques fusent. Mais elles tombent les unes après les autres, face à un mur de légitimité populaire et une stature qui ne cesse de croître. Il n’est pas seulement soutenu par des électeurs : il est porté par une génération.
Une génération qui aspire à la fin de l’impunité, à la transparence dans la gestion publique, à la dignité dans les relations internationales, à un nouveau pacte social…Une génération qui ne croit plus aux postures de façade, mais qui réclame des actes, une vision, et surtout du courage politique.
Aujourd’hui, Ousmane Sonko plane au-dessus du paysage politique sénégalais comme un sphinx, majestueux et indéchiffrable, incarnant à la fois la promesse d’un renouveau et le rappel sévère de ce que peut accomplir un homme habité par une mission.
Face à lui, il ne reste plus que deux options : le comprendre ou s’effacer. Si une chose est désormais certaine, c’est qu’on ne pourra plus ignorer Ousmane Sonko.
Bakary Wagué
Président de la section mauritanienne de la Renaissance Africaine.
RENAF.