Pape Alé Niang : « En vérité, l’acte de Sonko de non acquiescement est superfétatoire »
SENTV : Le journaliste, Pape Alé Niang est formel : l’acte de Sonko de non acquiescement est superfétatoire.
Selon Pape Alé Niang, l’article 307 du code de procédure pénale ne parle d’acquiescement que quand le contumax a été arrêté et manifeste expressément sa volonté de purger la peine prononcée à son encontre.
« Donc, dès que Ousmane Sonko a été arrêté, la justice se devait de le rejuger, sauf si lui même déclare expressément accepter de purger sa peine. Le cas échéant, il le fait par un acte par le biais duquel sa volonté est exprimée clairement », déclare M. Niang.
D’après lui, en définitive, l’acte de non acquiescement de Ousmane Sonko ne produit aucun effet de droit et, donc, il est vraiment insensé pour le tribunal de demander au greffier de le retirer ou de l’annuler parce que n’ayant aucune valeur juridique.
« L’acquiescement ne devait avoir lieu que s’il consent à purger sa peine. Sinon, il doit obligatoirement être jugé sans qu’il ait besoin de le dire expressément. Ça c’est le droit et toute autre interprétation de l’article 307 du code de procédure pénale n’est que mensonge et manipulation », explique-t-il.
