SENTV : Immeubles éventrés, hôpitaux débordés, familles endeuillées et sans domicile… les deux explosions survenues mardi 4 août ont plongé la capitale libanaise dans un chaos total.
Deux puissantes explosions ont secoué Beyrouth mardi en fin d’après-midi. Parties d’un entrepôt du port de la capitale où étaient stockées plus de 2 700 tonnes de nitrate d’ammonium, produit qui entre dans la composition de certains engrais mais aussi d’explosifs, ces déflagrations ont fait plus de 100 morts, 4000 blessés et 300 000 sans abris, selon le bilan provisoire délivré par la Croix Rouge libanaise.
Ressenties à des centaines de kilomètres, les explosions ont plongé la capitale dans un état post-apocalyptique. Immeubles détruits, familles endeuillées et sans logement, hôpitaux saturés… retour en images sur une catastrophe sans précédent.
- Champignon de fumée orange
Les explosions, dont le souffle a été ressenti jusque sur l’île Chypre, à plus de 200 kilomètres de Beyrouth, ont formé un nuage géant semblable à un champignon atomique. Les stocks de nitrate d’ammonium dans l’un des entrepôts du port sont suspectés d’être la cause du désastre.
- Beyrouth sous les décombres
- Hôpitaux saturés
Les secours s’affairent à transférer les victimes dans les différents hôpitaux de la capitale, débordés après les explosions.
- Sauvetage improvisé
Des civils tentent d’évacuer un marin blessé alors qu’il se trouvait sur un navire qui accostait non loin du lieu de l’explosion qui a frappé le port de Beyrouth.
- Solidarité citoyenne
Anonymes et soldats œuvrent main dans la main pour évacuer les habitants touchés par les violentes déflagrations.
- L’hôpital Saint Georges à Achrafieh, très endommagé
Les hôpitaux de la capitale libanaise sont arrivés à pleine capacité mardi soir, certains d’entre eux ayant subi d’importants dégâts après les explosions. De nombreux patients sont renvoyés vers des établissements situés aux quatre coins du pays.
- Course contre la montre
Les secouristes, épaulés par des agents de sécurité, ont cherché toute la nuit des survivants ou des blessés coincés sous les décombres des immeubles.
- Drames humains
Des familles entières se retrouvent à la rue après la destruction de nombreux immeubles d’habitations. Ici, un père portant sa fille dans les rues de Beyrouth.
- Tensions entre civils et autorités
Dans un contexte politique déjà tendu, les explosions survenues ce mardi 4 août ont engendré d’énièmes affrontements avec les forces de l’ordre. Ici des manifestants anti-gouvernementaux venus protester devant le ministère de l’Énergie et de l’Eau après le drame.
Auteur : Jeune Afrique