Il s’appelle Karim Abdou Bagou et il est le fils de la fille de l’ancien président de la République, Fabienne Diouf et il a mis en place un club de réflexion dénommé, « Think-Tank/Esprit républicain ».
Ce groupe, selon les informations du quotidien Le Témoin, est un creuset d’échanges regroupant de brillants cadres et experts sénégalais à équidistance des formations politiques, explique son fondateur qui veut se faire « tout seul en apportant son pot de peinture à l’édifice d’un Sénégal émergent, neuf et flamboyant ». Ce, malgré la renommée universelle et l’influence multinationale de son grand-père Abdou Diouf.
Voici le portrait qu’il fait de lui dans la parution du jour dudit journal:
» Oui, je suis un vrai Sénégalais lambda comme tout jeune cadre qui se débrouille au quotidien. En toute modestie, je me sens un peu gêné de voir mon nom associé à celui de l’ancien président de la République Abdou Diouf bien qu’étant fier d’être son petit-fils. Bien qu’ayant vu le jour au Palais de la République au moment où mon grand-père exerçait la magistrature suprême de ce pays, je me suis fait tout seul.
La preuve, j’étais même ouvrier dans la banlieue dakaroise, précisément à Pikine, Thiaroye-Gare et Guédiawaye. C’était à l’époque où je recensais et localisais des milliers de fosses septiques individuelles, dans le cadre d’un programme d’assainissement que je pilotais pour une Ong de développement.
Et récemment, j’étais dans de nombreuses caravanes citoyennes organisées par le Fonds de Garantie des investissements Prioritaires (Fongip) à Kaolack, Saint-Louis, Tambacounda, Ziguinchor etc. Ayant la double nationalité sénégalaise et française, je pouvais rester et travailler en France où j’ai fait mes études supérieures dans les plus grandes universités et écoles françaises comme American Business School et l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris où j’avais comme camarades et compatriotes, Birane Ndour, directeur général de Gfm, Bamba Mbow, directeur général de l’Aspt etc.
Une fois diplômé, j’ai bourlingué partout dans le monde où j’ai eu à occuper plusieurs postes de responsabilités aux Nations-Unies ainsi que dans différentes Ong. Fort de mon engagement citoyen, j’ai décidé de rentrer au Sénégal pour servir mon pays. Et, surtout, de mettre en place un club de réflexions ou « think-tank » en compagnie de mes amis d’ici et d’ailleurs. Un club de réflexions dont je suis le président, un homme d’action et de vision ».