Poussé par certains socialistes à entrer dans la course de 2017, la ministre de l’Environnement n’est pas dupe.

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Segolen rouwayal hhDepuis que la candidature de François Hollande, auparavant considérée comme naturelle, s’est retrouvée fragilisée par la publications de ses confessions, Ségolène Royal est poussée par certains socialistes à entrer dans la course. Un recours rassembleur, jugent certains de ses soutiens, qui souhaitent surtout éviter que Manuel Valls s’impose comme une incontournable alternative. Mais l’intéressée en a-t-elle envie? Dans le JDD, ce dimanche, elle évoque des pressions non dénuées d’arrière-pensées. «On cherche quelqu’un pour se sacrifier ; il faut que la situation soit vraiment désespérée pour que ceux qui m’ont combattue me redécouvrent», lance Ségolène Royal. Référence à sa campagne de 2007: à l’époque, une bonne partie de l’appareil socialiste n’avait pas soutenu la candidate, provoquant selon elle sa défaite. «Si c’était gagnable, on ne viendrait pas me chercher», dit-elle aujourd’hui.

«C’est absurde d’anticiper la primaire»

Loyale, Royal ne veut pas tirer sur l’ambulance Hollande. «Pour l’instant c’est François Hollande qui est candidat. Je l’ai dit aux entourages qui poussaient: il faut arrêter de lancer une campagne avant l’heure. C’est absurde d’anticiper la primaire. Le moment n’est pas venu, il ne faut pas accélérer. Pour quoi faire? Il faut résister aux pressions, rester tranquille, garder l’échéance de décembre».

En attendant d’y voir plus clair, la ministre de l’Environnement et présidente de la COP, qui brigue le poste de secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des questions climatiques, veut «continuer ce qu'(elle) je fai(t)» et «(s)’impliquer plutôt à l’international.»

MSN

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