SENTV : Le tribunal de grande instance de Louga (nord), saisi pour non-assistance à personne en danger après le décès en couches d’Astou Sokhna à l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye, a mis sa décision en délibéré au mercredi 11 mai, a constaté l’APS, vendredi matin.
Une peine d’un an de prison, dont un mois ferme, a été demandée contre quatre des prévenues. Le procureur a souhaité, en revanche, la relaxe des deux sages-femmes remises en liberté dès le début de l’enquête, lesquelles ont comparu libres devant la juridiction.
Le tribunal a rejeté la demande de liberté provisoire introduite par les avocats des quatre sages-femmes placées en détention préventive. Le procès ouvert le 27 avril avait ensuite été renvoyé à ce jeudi en raison d’une requête introduite par la partie civile, qui arguait n’avoir pas eu accès au dossier.
Cette affaire judiciaire est partie du décès en couches d’Astou Sokhna, le 1er avril, à la maternité de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga. Sa famille estime qu’une négligence du personnel de l’établissement public de santé est à l’origine de sa mort.