SENTV : Le journaliste René Capain Bassène arrêté depuis 4 ans, dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayote est en passe de donner enfin, sa version des faits. C’est du moins ce qui est attendu par l’opinion, avec le procès de la dite affaire, désormais programmé pour le 21 mars prochain.
Après une énième grève de la faim entamée par les 13 détenus restants parmi 26, après la tuerie de Boffa Bayote, il était attendu que les autorités judiciaires sénégalaises réagissent. Et comme rien de bien n’arrive jamais sans conséquence, cette fois-ci, il semble qu’il est bien décidé que le dossier soit vidé. C’est du moins ce qu’affirme avec soulagement, le journaliste René Capain Bassene. Selon lui, ils viennent de gagner un premier combat après quatre années passées derrières les barreaux. » Nous avons entamé une énième grève de la faim depuis hier, pour être jugé. C’est tout à l’heure que le parquet de Ziguinchor et l’Administration pénitenciers ont voulu nous dissuader, pour ne pas que cela aoccasionne du bruit. Mais face à notre détermination, ils nous ont affirmé que notre dossier est programmé pour le 21 mars » renseigne t-il. Signalant au passage que malgré que la décision soit connue du Procureur, depuis la semaine passée, ce dernier n’avait pas jugé intéressant de les informer encore moins leur avocat qui n’est autre Me Clédor Ciré Ly.
Toutefois, même si le bureau du Procureur de Ziguinchor n’a pas encore officiellement confirmé l’information, Mr Capain Bassène et compagnie renouvellent leur confiance en la justice sénégalaise et se réjouissent à l’idée de pouvoir enfin donner leur version des faits. » Avec cette décision d’être présenté au Juge d’instruction le 10 mars, avant d’arriver au procès le 21 du même moi, nous ne pouvons que continuer à rendre grâce à Dieu. Nous attendions cela depuis longtemps et que chacun se prépare car je dirais tout ce que je sais et que les comploteurs ont voulu me priver de dire en m’accusant à tord » confie René Capain Bassène, à travers une voix croyante et confiante.
Pour rappel, celui qui a écrit pas moins de trois livres sur le conflit et qui avait fini d’être spécialiste de la crise casamancaise a toujours clamé son amour pour sa patrie le Sénégal. De même, qu’il n’avait jamais compris les motifs de ce qu’ils qualifie tout simplement de complot orchestré par des « affairistes » qui se sucrent sur le dos du MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance), des gouvernements sénégalais, depuis des années et du peuple en général.
Babacar Francky Ba Rédaction de la SENTV.info