Le tribunal de grande instance de Dakar a ouvert le procès de Khalifa SALL et compagnie ce matin. La question de la recevabilité ou non de la constitution de la partie civile de la ville de Dakar y est évoquée. Ce qui a valu un débat qui a tiré en longueur entre les avocats de la défense, de la partie civile et l’agent judiciaire de l’Etat.
Huit heures cinquante cinq, on note l’entrée en salle de Khalifa SALL accompagnée par des acclamations de l’assemblée « dirigé Khalifa dirigé » ; « Khalifa ya beuri doolé ». A neuf heures dix, commence le procès. Soixante dix témoins sont appelés à la barre mais seuls vingt témoigneront même si l’agent judiciaire de l’Etat a jugé que ce n’est pas nécessaire d’entendre les témoins.il a été contrecarré par certains avocats de la défense et l’un des avocats de la partie civile de la ville de Dakar en l’occurrence Maitre El Hadj DIOUF qui vocifère sur Antoine DIOME, l’agent judiciaire de l’Etat. « Ce spectacle est désolant, il est humiliant » dit le juge du tribunal de grande instance, le Président Malick LAMOTTE à Maitre El Hadj DIOUF qui réitère « nous constatons que l’agent judiciaire a fait hors-sujet ».
A la poursuite du procès les prévenus sont attraits à la barre dont Khalifa Ababacar SALL, Yaya BODIAN, Fatou TRAORE, Ibrahima Yatma DIAO, Amadou Mactar DIOP, Mbaye TOURE, Ibrahima TOURE et Mamadou Oumar BOCOUM. Une fois à leur place, la parole est remise à l’agent judiciaire qui conteste la présence de Maitre de El Hadj DIOUF comme avocat de la partie civile de la ville de Dakar et demande la relecture de la délibération de la constitution de la partie civile du conseil municipal de la ville de Dakar. Ainsi, la discussion s’est levée sur la recevabilité ou non de la partie civile.
Un consensus n’est pas trouvé sur cette question même si le juge du tribunal de grande instance, le Président Malick LAMOTTE ne s’est pas encore prononcé sur le délibéré de cette discussion qui se poursuit demain.
Gertrude Clarisse Sidonie MANTANE Stagiaire La Redaction SENTV.info