Ramadan : Sexe à gogo au…Paradis de Thiès

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ParadisLes musulmans du monde entier observent le Ramadan. Un mois de pénitence, fait de privation et de dévotion. Surtout au Sénégal, pays dont les 95% de la population sont des musulmans. Seulement, certaines de la population ont décidé de ne pas rompre avec les vieilles habitudes, fut-il en plein mois de jeûne. A Thiès (70 km de Dakar) par exemple, le sexe se vend très bien, après la rupture du jeûne.

Derrière le marché central de Thiès, à quelques encablures de l’école primaire Daniel Brottier, dans un coin situé entre les quartiers Diakhao et Escale, se trouve un bar, Le Paradis. Et comme sont nom l’indique, il fait bon y vivre, du moins pour les prostituées et les friands de plaisir bon marché. Et Le Paradis offre un accueil sans pareil pour des transactions sexuelles. Afrik.com y a fait un tour lundi nuit, un peu vers 22 heures GMT.

« J’attends un ami. On s’est donné rendez-vous devant l’école Daniel Brottier », nous confie ce monsieur, la trentaine. Sans doute il se demandait si oui ou non nous étions de la police. Notre BMW noire avait en effet fait détaler certains. Sauf que notre premier interlocuteur lui, a gardé son sang-froid. A la question de savoir pourquoi il était alors en face du Paradis et non de l’école en question, il confie être étonné par le spectacle d’à côté.

En effet, des dizaines d’hommes, tous les âges confondus, étaient disséminés qui sous les arbres au feuillage touffu, histoire de s’éloigner des rayons lumineux provenant des quelques lampadaires encore fonctionnels, qui contre les murs des maisons et magasins environnants. Tous avaient le regard dirigé vers le bout de ruelle qui menait vers ce paradis terrestre. A côté de l’entrée du bar, quelques cinq prostituées pour satisfaire une trentaine d’individus. La demande était de loin supérieure à l’offre.

La demande de loin supérieure à l’offre

Parmi ces prostituées, une semble plus prisée, car les hommes lui tournaient autour comme des mouches sur une mangue. Teint clair (ou bien éclairci), environ 1m65, mini-jupe limite, pour, sans aucun doute, faire baver davantage ses « admirateurs » et aiguiser davantage les appétits. Sauf que nous n’aurions pas l’occasion de l’accrocher, elle avait déjà cueilli une proie avant de disparaître avec celle-ci. Tout cela, sous le regard hagard de plus d’une vingtaine d’hommes qui se faisaient ainsi coiffer au poteau.

« De l’eau dans ma soupe », semblait se dire chacun de ces hommes qui ne se décourageaient cependant pas. Ils devront attendre le retour de cette belle de nuit, qui a regagné une maison voisine, qui visiblement abritait sa chambre ou une simple chambre de passe.

« Pour quatre mille francs, je te gâte »

D’autres par contre poursuivent tranquillement leur marchandage sans se soucier du voisin ou de la voisine « qui est présent sur les lieux pour les mêmes raisons », nous dit-on. « Non ! Tu me prends pour qui là ? Si tu n’as que deux mille francs (3 euros), va te payer un paquet de cigarettes et des chewing-gums avec. Tu ne me respectes même pas », lance cette demoiselle, qui semble s’emporter.

« Je ne suis pas comme les autres prostituées qui n’ont aucune ambition », argue-t-elle avant de revenir à de meilleurs sentiments. « Pour quatre mille francs (6 euros), je te gâte », dit-elle, sur un ton moins agressif, à son client qui accepte ainsi le marché. Ils s’engouffrent dans un taxi garé devant le bar depuis un moment, attendant avec impatience ce moment rêvé pour encaisser quelques sous.

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