SENTV : Le Dage du ministère du sport Mamadou Ngom est au cœur d’une polémique suite à la publication du rapport de la Cour des comptes. Il sort de sa réserve dans les colonnes du quotidien Stade pour s’expliquer
Interpellé sur rapport de la Cour des comptes sur la question d’un jeu d’argent entre lui et la fédération sénégalaise Basket- Ball. Il répond qu’il n’a jamais été question de détournement, ni de surfacturation. Pour lui, ‘’Toute la manne financière reçue a été distribuée aux ayants droit. Certes, il y a eu des désaccords avec le magistrat. Ils ont soulevé des manquements dans les opérations de paiement. Dans ma réponse, j’ai justifié ces modes de paiement au magistrat. Et on n’a même pas un désaccord profond’’.
Il ajoute que : « La Fédération sénégalaise de Basket-Ball (FSBB) devait prendre sa subvention de 15 millions FCFA sur les 205 millions FCFA qu’elle avait reçus. Et elle devait restituer le reste au ministère des Sports. Entre-temps, l’Afrobasket féminin est venu. En réalité, je devais lui donner de l’argent pour compléter les frais liés à la compétition. Je lui ai demandé de me verser 100 millions sur 190 millions FCFA dus pour les besoins de l’Afrobasket féminin. Le seul grief qu’on a reçu dans cette affaire est le retard de la facture liée aux dépenses d’hébergement et de préparation de l’Afrobasket féminin. Et je la lui ai remise après la publication du rapport de la Cour et il l’a mentionnée. Les magistrats de la Cour des comptes ont estimé que nous avons fait une compensation. Alors qu’en finances publiques, une telle pratique est prohibée. C’était dans le souci d’aller plus vite. Ce qui a été décrié par les contrôleurs ».
Mamadou Ngom Niang considère que la Cour des Compte lui reproche le fait est assimilable à un avertissement et considère que si ce qui Si les faits annoncés par la presse étaient avérés, le magistrat contrô- leur aurait recommandé une ouverture d’une information judiciaire.il ne manque pas de pointer du doigt la presse qui pour lui, a fait une mauvaise exploitation du rapport de la Cour des comptes.