Record de cas quotidiens de Covid-19 aux États-Unis avec plus de 50 000 nouveaux cas en 24 heures

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La pandémie de coronavirus continue à s’aggraver dans le monde, selon l’OMS. Aux États-Unis, un niveau record de nouveaux cas a été atteint mercredi avec plus de 50 000 nouvelles contaminations en 24 heures.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu, mercredi 1er juillet, que la pandémie de coronavirus continuait à s’aggraver dans le monde. Depuis son apparition il y a six mois en Chine, le Covid-19 a infecté environ 10,6 millions de personnes dans le monde et a fait au moins 514 803 morts.

Depuis une semaine – la pire en termes d’infections depuis le début de l’épidémie – le nombre de contaminations dépasse les 160 000 par jour, selon l’OMS. Et « 60 % de tous les cas de Covid-19 recensés jusqu’à présent ont été signalés au cours du mois dernier », a souligné mercredi le directeur général de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

« La meilleure façon de sortir de cette pandémie est d’adopter une approche globale », a-t-il déclaré, appelant une fois encore à respecter les règles de distanciation, détecter et isoler les cas, placer en quarantaine leurs contacts et porter un masque autant que nécessaire.

Flambée aux États-Unis

Aux États-Unis, un niveau record de nouveaux cas a été atteint mercredi avec plus de 50 000 nouvelles contaminations en 24 heures. Ces nouvelles infections portent à près de 2,7 millions le nombre total de cas détectés sur le sol américain. La première puissance mondiale reste le pays le plus endeuillé au monde par la pandémie, avec plus de 128 000 décès.

La flambée est particulièrement frappante en Californie avec 6100 morts, 230 000 cas. et une augmentation de 43% des hospitalisations en deux semaines. L’Etat a pourtant longtemps un modèle de prévention mais certaines des restrictions levées fin mai sont de retour. Le gouverneur de cet État de 40 millions d’habitants a ainsi décidé mercredi de fermer pour « au moins trois semaines » les salles de restaurants à Los Angeles et dans 18 autres comtés représentant plus de 70 % de la population californienne. L’interdiction concerne également les bars, les cinémas et les musées.

« Le facteur déterminant [de la recrudescence de cas] c’est les réunions entre amis, les barbecues en famille… Le week-end du 4 juillet arrive et sera une occasion de retrouvailles. Pour les autorités californiennes, c’est une bombe à retardement », précise Loic Pialat, correspondant de France 24 en Californie.

Comme dans le sud de la Californie, certaines plages de Floride ont également été fermées pour la fête nationale.

Le Canada craint une deuxième vague

Le maire de New York a lui annoncé que les salles de restaurants ne rouvriraient pas le 6 juillet, comme le prévoyait le prudent plan de déconfinement de la capitale économique américaine qui a recensé plus de 22 000 morts de l’épidémie.

Une étude publiée mercredi indique que le coronavirus a causé au moins 18 % de morts de plus qu’une année normale aux États-Unis, et jusqu’à trois fois plus à New York, très durement touchée. Le président Donald Trump, très critiqué pour sa gestion de la crise, s’est néanmoins dit mercredi convaincu que le coronavirus allait « simplement disparaître » à « un certain moment ».

Mais au Canada voisin, le Premier ministre Justin Trudeau, a dit craindre une « deuxième vague » épidémique « qui pourrait frapper très fort ». Le pays a prolongé jusqu’au 31 juillet l’interdiction d’entrée des étrangers, sauf – paradoxalement – des Américains, et jusqu’au 31 août la quarantaine obligatoire à l’arrivée dans le pays.

Inquiétude au Brésil

En Amérique latine et aux Caraïbes, la situation reste également inquiétante, notamment au Brésil : le pays a franchi mercredi le cap des 60 000 morts du coronavirus, après avoir enregistré 1 038 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.

La Colombie, quatrième économie d’Amérique latine, a quant à elle dépassé la barre des 1 00 000 de cas, avec 4 163 nouvelles contaminations en un jour.

Le bilan sur cette partie du continent pourrait dépasser les 400 000 morts dans les trois mois si des mesures sanitaires plus strictes ne sont pas prises, selon l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS).

Auteur : France24

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