RETARD DE LA DPG DU PREMIER MINISTRE : Ayib Daffé pointe la caducité du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale (Vidéo)

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SENTV : Le président du groupe parlementaire « Yewwi Askan wi », Ayib Daffé, a déclaré mercredi que « la Déclaration politique générale (DPG), la motion de censure et la question de confiance sont abrogées du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».

Face à la presse, le parlementaire a souligné que c’est d’ailleurs cette « illégitimité » dudit règlement qui explique le fait que le Premier ministre, Ousmane Sonko, ne peut pas se présenter devant le parloir pour procéder à sa Déclaration de politique générale.

Il ajoute : « le Règlement intérieur distribué aux parlementaires ne correspond pas aux textes actuellement en vigueur. Ce document avait omis les modifications apportées par la loi organique de 2019, notamment celles concernant la suppression du poste de Premier ministre. Cette omission a créé un vide juridique concernant la Déclaration de politique générale, la motion de censure et la question de confiance ».

A en croire M. Daffé, juriste de formation, ledit règlement qui est en vigueur ne reconnaît pas la réintroduction du poste de Premier ministre, effectuée en 2021 par une révision constitutionnelle.

« Le document actuel mentionne encore des articles abrogés depuis 2019, rendant ainsi caduque toute procédure liée à la Déclaration de politique générale. Donc, il est nécessaire et urgent de réviser le règlement intérieur pour qu’il reflète les changements constitutionnels et assure le respect des prérogatives de l’Assemblée nationale », a notamment précisé le député.

Il trouve, ainsi, « impératif que nous, en tant que parlementaires, prenions nos responsabilités et corrigions ces anomalies pour garantir la légitimité de nos actions ».

C’est pourquoi, Ayib Daffé a appelé à une révision immédiate du Règlement intérieur pour éviter toute confusion et garantir une gouvernance transparente et conforme aux lois de la République. Il exige ainsi une réforme rapide et nécessaire pour rétablir la confiance dans les institutions parlementaires du Sénégal.

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