Après le plan de lutte contre la pauvreté la semaine dernière, l’exécutif présentait ce mardi matin son plan santé qui se veut l’autre coup de barre à gauche du gouvernement taxé de mener une politique trop favorable aux riches.
C’est le chef de l’Etat en personne qui a dévoilé les principales mesures de la réforme. Il y en a 54 au total. Cinquante quatre mesures pour remettre sur pied un système endetté et très décrié par des personnels éreintés.
Pour remédier au manque de médecin en France, et à l’engorgement des services d’urgence, le président Macron a évoqué plusieurs pistes.
Est prévu également la création d’un nouveau métier, d’ « assistant médical » dont la vocation est de soulager les médecins de certaines tâches pour qu’ils puissent prendre davantage de patients. Emmanuel Macron en prévoit 4000 d’abord et autant qu’il en faudra.
Pour lutter contre les déserts médicaux, en zones rurales mais aussi dans certaines zones urbaines, 400 médecins seront déployés dans les zones désertifiées. De plus au moins 1000 communautés professionnelles territoriales seront créées pour que les personnels de santé puissent mieux collaborer et répondre aux besoins des patients.
Par ailleurs le mode de financement des hôpitaux, la tarification à l’acte, sera revu pour deux maladies chroniques, le diabète et l’insuffisance rénale. Il n’y aura plus de paiement à chaque consultation, mais un forfait. Enfin 400 millions d’euros supplémentaires seront débloqués en 2019 pour financer ces réformes.
RFI