Face aux enquêteurs de la Brigade des meurs, les jeunes vont cependant réfuter être à l’origine de toutes les vidéos salaces. Les lycéens ne reconnaissent être acteurs et actrices que trois vidéos pornographiques. Ils indiquent qu’après voir filmé et s’être partagés les films de leurs ébats, l’un d’eux a commis l’indélicatesse de poster les vidéos comme « statut », histoire pour voir combien de vues il va avoir ». Il la supprimera quelques minutes après, mais le mal était déjà fait. Certains de leurs amis sur les réseaux sociaux s’étaient empressés de télécharger ces vidéos. Ils citent parmi ceux-ci, les demoiselles A. K. et R. qui auraient publié les vidéos classées X sur Instagram, Tic-Toc et Facebook. Et c’est le début du retentissement scandale.
Au terme de l’enquête préliminaire bouclée hier vendredi, les douze (12) mis en cause ont été déférés au Parquet du Tribunal de grande instance de Dakar pour plusieurs infractions pénales. Il a été retenu contre les trois gérants d’appartements meublés, H. Gomis, A. O. Ba et O. Konté, les délits d’incitation à la débauche, non respect au règlement sur les hôteliers… Contre les 9 jeunes garçons et filles, il a été retenu les délits de collectes et diffusion d’images à caractère pornographique par le biais d’un système informatique, incitation à la débauche, détournement de mineures et conduite sans permis.
Selon nos informations, la Police est encore aux trousses de quatre autres personnes, dont 3 filles qui seraient impliquées dans le scandale. Et Youssou, le fameux concessionnaire qui a loué le véhicule aux jeunes organisateurs des orgies sexuelles.