Le président Diomaye impulse une réforme éducative ambitieuse : un concours national pour valoriser les sciences et technologies
SENTV : Dans une démarche visant à dynamiser l’éducation nationale et promouvoir l’excellence dans des disciplines clés, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné des instructions fermes au ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy. Au cœur de cette initiative : l’organisation prochaine d’un concours national dédié aux mathématiques, aux sciences et aux technologies, du CM2 à la Terminale. L’annonce a été faite, mardi, lors d’une rencontre entre le ministre Moustapha Guirassy et une délégation de la SSPP « Le Soleil ». Selon le ministre, cette décision a été prise par le chef de l’État qui, après analyse, a constaté « de moins en moins d’engouement des élèves et des populations de façon générale pour les mathématiques notamment ». Or, poursuit le ministre de l’Éducation nationale, « pour l’agenda de transformation du Sénégal à l’horizon 2050, les mathématiques devraient occuper une place « extrêmement importante liée aux questions de développement technologique, aux sciences en général.
Lors d’une déclaration officielle, le chef de l’État a souligné l’urgence de renforcer les capacités des jeunes dans ces domaines stratégiques. « La maîtrise des mathématiques, des sciences et des technologies est aujourd’hui la pierre angulaire du développement durable et de l’innovation. Ce concours national sera un tremplin pour identifier, soutenir et récompenser les talents exceptionnels qui contribueront à bâtir un avenir prospère pour notre pays », a-t-il affirmé.
Un concours pour transformer le système éducatif
Selon des sources proches du ministère de l’Éducation nationale, ce concours inédit ciblera principalement les élèves du cycle secondaire, avec une attention particulière portée aux classes de terminale et première. L’objectif est double : encourager l’excellence académique tout en insufflant un engouement collectif pour les filières scientifiques souvent perçues comme exigeantes.
Ce concours sera structuré en plusieurs étapes :
Sélections régionales : Les élèves de chaque région participeront à des épreuves écrites et pratiques organisées localement.
Phase nationale : Les meilleurs candidats de chaque région s’affronteront lors d’un grand rendez-vous à Dakar, où des experts évalueront leur maîtrise des mathématiques, de la physique, de la biologie, et de l’informatique.
Des récompenses de prestige : Outre des bourses d’études nationales et internationales, les lauréats bénéficieront de stages dans des institutions spécialisées et de mentorat par des scientifiques de renom.
Un contexte international exigeant
L’annonce de cette initiative intervient dans un contexte global où les nations rivalisent pour consolider leur place dans l’économie du savoir. Pour le Sénégal, qui aspire à devenir un hub technologique en Afrique de l’Ouest, cette réforme constitue une réponse stratégique aux défis de la compétitivité internationale.
Le ministre Moustapha Guirassy, chargé de mettre en œuvre ce projet, a salué cette décision. « Le Président nous appelle à un changement de paradigme. Ce concours est une opportunité unique de créer une véritable culture scientifique et d’encourager nos jeunes à embrasser des carrières dans les STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques). »
Les attentes d’une jeunesse prête à relever le défi
Dans les établissements scolaires, l’enthousiasme est palpable. De nombreux élèves interrogés voient dans ce concours une chance de démontrer leurs compétences et de participer activement au développement national. « Cela nous motive à travailler encore plus dur. C’est une belle opportunité pour nous, les jeunes, de montrer que nous avons du talent et que nous pouvons être utiles à notre pays », déclare Mariama, élève en classe de terminale scientifique à Thiès.
Avec ce concours, le président Bassirou Diomaye Faye marque une étape importante dans sa vision pour une jeunesse sénégalaise formée aux défis de demain. Les regards sont désormais tournés vers le ministère de l’Éducation nationale, qui devra concrétiser cette ambition présidentielle.
