Le gouvernement a engagé des procédures pour le retrait des baux au niveau du littoral de la Corniche de Dakar. « La finalité est de restituer toutes les emprises à l’Etat », selon le ministre conseiller de la Communication à la présidence de la République, Seydou Guèye.
Cette position exprimée, ce dimanche à l’émission “Objection”, à Sud fm, conforte celle du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, qui avait annoncé, en cours de semaine, l’arrêt des chantiers aux alentours du Phare des Mamelles.
Selon Seydou Guèye, la volonté de l’Etat d’une gestion transparente du foncier ne souffre d’aucune ambiguïté. C’est ce qui justifie la Commission nationale de la réforme foncière que le chef de l’Etat avait mis en place. « La volonté du gouvernement d’une gestion transparente du foncier est incontestable. Depuis l’arrivée du président Macky Sall au pouvoir, la première décision qu’il a prise, en mars ou avril 2012, c’était l’abrogation du décret qui organisait le déclassement de la réserve naturelle de Niayes pour le projet Senhuile-Senéthanol », a-t-il laissé entendre.
Pour lui, ceux qui les accusent de bradage foncier, surtout au niveau du littoral, ont tort. Parce que, a-t-il indiqué, ceux qui ont acquis des terres sur la Corniche de Dakar l’ont eu bien avant l’arrivée du président Macky Sall au pouvoir. « On se rend compte que l’essentiel des baux qui ont donné des droits aux projets qui sont érigés ont été signés bien avant 2012. Pour l’essentiel, ce sont les autorités de la ville de Dakar qui avaient donné les autorisations », a-t-il rappelé.
Poursuivant, il déclare : « Rappelons-nous, quand il y a eu un conflit entre les riverains au sujet de l’ambassade de Turquie, le Président s’est lui-même déplacé pour demander l’arrêt des travaux. Il a lui-même renoncé à la jouissance d’un terrain qu’on lui avait octroyé et il a recommandé qu’on mette en place des mécanismes de concertations pour trouver l’aménagement, la mise en place et la construction d’équipement collectif ».
E.media