L’ancien ministre d’Etat entend visiblement user de toutes les voies de recours pour faire accepter au régime son inscription sur les listes électorales. Le Tribunal d’instance hors classe de Dakar s’étant lavé les mains sur la question, c’est la Cour suprême qui est saisie.
«Les avocats informent l’opinion publique nationale et internationale qu’ils continuent leur combat pour rendre à M. Karim WADE la plénitude des droits dont il est scandaleusement privé. Ils déposent immédiatement un recours devant la Cour suprême», renseigne un communiqué des avocats de WADE-fils.
Ces derniers «dénoncent avec vigueur l’ordonnance du 21 juillet 2018 par laquelle la présidente du Tribunal d’instance hors classe de Dakar s’est déclarée incompétente pour juger du refus d’inscription de leur client sur la liste électorale». Selon eux, cette «décision scandaleuse» est une nouvelle preuve de «l’instrumentalisation de la justice sénégalaise par le pouvoir politique pour empêcher (leur) client de bénéficier de ses droits civiques et politiques alors qu’il n’en a été privé par aucune juridiction».
«Depuis six ans, les droits fondamentaux de M. Karim WADE, candidat du principal parti d’opposition au chef de l’Etat sortant M. Macky Sall, sont systématiquement bafoués par les autorités sénégalaises pour l’empêcher de participer à l’élection présidentielle du 24 février 2019», souligne le communiqué.
Selon nos informations, Karim WADE entend également, en plus de la Cour suprême, saisir la CEDEAO et l’ONU.