SENTV : Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, la figure montante de l’opposition Sénégalaise ne cesse de surprendre l’opinion nationale et internationale. Par ses sorties souvent au vitriol qui n’épargnent guère le parti au pouvoir et même son camp, l’opposition. Ce, comme en atteste sa dernière sortie depuis la capitale du sud, Ziguinchor.
«Opposant de circonstances»
Après une tournée qui l’a mené dans les différents quartiers de la ville du sud, victimes d’inondations lors des dernières pluies. Ousmane Sonko qui est revenu sur les attaques orchestrées par d’anciens candidats à la présidentielle après sa sortie dans la banlieue, n’y est pas allé de main morte, il a lancé des piques empoisonnées à ses détracteurs.
« Certains opposants de circonstance avancent qu’on ne devait pas profiter de notre visite pour dénoncer l’échec du gouvernement dans la gestion des inondations, alors que le président avait dit qu’avec son plan tous les problèmes étaient derrière nous. On se demande ce qu’ils veulent réellement, cette opposition de Macky, créée de toutes pièces, financée pour guetter la moindre sortie de Pastef. Mais les Sénégalais sont avertis car ils ne leur ont même pas donné l’opportunité de franchir le cap des parrainages», a lancé Ousmane Sonko.
«El phénomeno»
Ce qui surprend le plus chez Sonko, c’est qu’il ne participe jamais aux débats politiques ni aux émissions. D’ailleurs, il dit que le travail d’un bon politicien doit commencer par gagner la confiance de sa population. Le travail de terrain et la discrétion ont fini de faire de lui en un laps de temps, la figure montante de la politique Sénégalaise.
Le revers de la médaille
A force de se chauffer au soleil, on risque de se bruler. C’est cela qui semble arriver à Ousmane Sonko. Sa popularité en bandoulière, le leader de Pastef fait de trop. Sa sortie à Ziguinchor, lui a valu des critiques venant de tous bords. Car, il est accusé d’avoir attaqué au-delà du régime de Macky Sall son propre camp, l’opposition.
En effet, cette façon de communiquer comme qui dirait trop de communication tue la communication, revient comme un revers de la médaille pour Ousmane Sonko.
Car, aujourd’hui, il est seul contre tous. Et comme en politique, l’addition est meilleure que la soustraction, Ousmane Sonko risque de faire les frais de son aura politique. Ce, en direction des prochaines joutes électorales. S’il ne change pas de fusil d’épaule, il risque de perdre son rang.