Il était difficile d’accéder dans l’enceinte de la grande mosquée à cause d’un grand nombre de véhicules qui circulaient aux alentours. En effet, là où les pèlerins se bousculent qui, pour avoir accès à un petit espace pour formuler des prières, qui pour effectuer ses ‘’ziars’’, ce sont des véhicules qui les en empêchent. Quelques pèlerins rencontrés dans ces parages déplorent cet état de fait.
Il s’appelle Adama Teuw, originaire de la région de Saint-Louis. Tout ce qu’il déplore, c’est les croisades régulières entre les pèlerins et les véhicules aux alentours de la mosquée qui, en cette période, reçoit des millions de visiteurs qui se tuent pour sacrifier au rituel du pèlerinage. Selon lui, « l’organisation doit être revue afin de limiter le nombre de véhicules ayant accès dans l’enceinte de la mosquée. Ce n’est pas normal que ces voitures privent les pèlerins de leur dévotion. Le Comité d’organisation doit les en empêcher et ne laisser l’accès qu’aux forces de l’ordre et la presse afin qu’ils fassent correctement leur boulot. Imaginez que je viens de la lointaine région de Saint-Louis sans pour autant que je sacrifie aux rituels du ‘’ziar’’…. En tout cas, je recommande aux organisateurs de parer à cette difficulté lors des prochaines éditions ». Autre pèlerin rencontré sur les lieux, le journaliste Mouhamadou Barro, il est le président du réseau des journalistes en religion. Pour lui, « il y a certes un effort qui a été fait par rapport aux précédentes éditions. D’habitude, on laissait l’accès à presque tous les véhicules. Mais, cette fois, il semble que ceux qui ont accès aux alentours de la mosquée sont quelques autorités étatiques, les forces de l’ordre, quelques membres du comité d’organisation. Bref, pour dire que l’accès est bien filtré afin de permettre une plus fluide circulation aux abords de la mosquée où des millions de pèlerins s’y retrouvent. Vraiment il convient de reconnaitre cet effort par rapport aux précédentes éditions ».
Youssouf NDIONGUE et Mohamed Wagué La Rédaction SENTV.info
