SENTV : Souleymane Sidy Seck a été entendu au fond par le juge d’instruction du premier cabinet de Mbour. Accusé de viol et de détournement de mineure sur une camarade d’école, A. B., il a nié les faits. Quant à l’accusatrice A. B., elle ne s’est pas présentée et n’a pas encore comparu dans le cadre de cette affaire.
Selon «l’Observateur», lors de la première convocation, son avocat avait fait savoir qu’elle était en vacances. Pour la deuxième, son conseil a demandé un renvoi, car elle était malade. Idem pour la troisième où un certificat médical a été déposé.
Une situation qui a poussé le juge à avancer dans le dossier sans elle.
Entendu, S. S. Seck a campé sur sa position. Il avait une liaison amoureuse. Contrairement aux propos avancés par Louise qui l’accuse de l’avoir forcée à avoir des relations sexuelles avec lui et de l’avoir filmée.
Selon l’accusé, «A. B. savait très bien qu’elle était filmée. La vidéo initiale faisait 10 secondes. Comme on l’y voyait, elle a demandé elle-même que l’enregistrement soit coupé».
Selon Souleymane, ils avaient une vie sexuelle épanouie et aurait entretenu des rapports sexuels à plusieurs reprises, entre octobre et novembre 2020. Leur relation serait restée inconnue, d’après ce qui est ressorti de l’audition, s’il n’y avait pas eu d’accrochages entre une amie de Souleymane Sidy Seck et l’accusatrice.
Ladite amie, qui a vu la vidéo de leurs ébats sexuels, l’a fait savoir à Louise lors d’une dispute. Paniquée, la jeune fille de 16 ans est allée dire à S. S. Seck que si jamais les images devenaient virales, elle dira que c’est un viol, renseigne «l’Observateur». Les défenseurs de l’accusé ont également présenté un certificat médical qui atteste une défloraison hyménale ancienne.
Demande de liberté provisoire rejetée
Les avocats de l’accusé ont également déposé une demande de liberté provisoire qui a été rejetée. Car A. B. n’a pas encore été entendue. Elle est toujours attendue par le juge d’instruction de Mbour pour livrer sa part de vérité dans cette histoire.