Deux jours après que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a expliqué posséder sur son bureau le bouton nucléaire, le président américain, Donald Trump, lui a répondu sur Twitter, qu’il en avait également un “plus gros et plus puissant que lui”.
La surenchère verbale se poursuit entre Pyongyang et Washington. Le président américain Donald Trump a raillé mardi 3 janvier son homologue nord-coréen, affirmant avoir un bouton nucléaire “plus gros et plus puissant” que Kim Jong-un.
“Le leader nord-coréen Kim Jong-un vient d’affirmer que le bouton nucléaire est sur son bureau en permanence (…) Informez-le que moi aussi j’ai un bouton nucléaire, mais il est beaucoup plus gros et plus puissant que le sien, et il fonctionne !”, a tweeté le président américain.
Kim Jong-un s’est servi de son adresse à la nation du Nouvel An pour répéter que son pays était un État nucléaire à part entière, avertissant qu’il avait en permanence à sa portée le ‘’bouton atomique’’
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Washington a d’ores et déjà rejeté mardi la perspective de négociation entre la Corée du Nord et celle du Sud comme un simple “rafistolage”, avertissant que les États-Unis n’accepteront jamais une Corée du Nord dotée de l’arme nucléaire.
Kim Jong-un en revanche “salue” le soutien apporté par Séoul à sa proposition de paix, a déclaré de son côté Ri Son-gwon, chef du Comité nord-coréen pour la réunification pacifique de la Corée (CRPC), à la télévision officielle nord-coréenne. Il a évoqué la possibilité de discussions et expliqué que Pyongyang pourrait participer aux JO d’hiver en Corée du Sud, qui s’ouvrent le 9 février prochain.
En réponse, Séoul a proposé la tenue de pourparlers à haut niveau le 9 janvier à Panmunjom, village frontalier où fut signé le cessez-le-feu de la guerre de Corée (1950-53).
Il s’agit, a précisé le ministre sud-coréen de l’Unification Cho Myoung-gyon, de discuter de la participation de la Corée du Nord aux jeux de Pyeongchang et “d’autres questions d’intérêt mutuel pour l’amélioration des relations intercoréennes”.