SENTV : Un père de 32 ans est accusé d’avoir commis un viol sur son fils de 15 jours, né en juin 2019.
Des centaines d’images à caractère pédopornographique ont également été retrouvées dans son téléphone.
Au-dessus de tout soupçon, ce père de famille décrit par ses proches comme « gentil, sensible, généreux » cachait une face bien plus sombre de sa personnalité. A 32 ans, il comparaît depuis lundi devant la cour d’assises de Vendée pour le viol de son fils en 2019, alors que ce dernier n’était âgé que de 15 jours, rapporte Ouest-France
C’est une autre affaire, concomitante et datant du 16 juin 2019, qui permet de révéler l’agression commise sur le nouveau-né. En ce début d’été, l’homme est pris la main dans le sac en train de filmer à son insu une femme prenant une douche dans un camping de l’Île de Ré. La victime dénonce ces faits de voyeurisme à la gendarmerie qui saisit l’objet du délit, le téléphone portable du mis en cause.
50.000 images pornographiques
Les enquêteurs découvrent dans l’appareil 50.000 images pornographiques, plusieurs centaines représentent des mineurs, d’autres relèvent de la zoophilie.. Toutes ont été téléchargées sur Internet sauf une, photographiée directement avec le téléphone. Elle représente l’accusé en train d’imposer une fellation à son bébé de 15 jours. »Il n’a fallu qu’une heure d’absence de ma part pour que ça arrive », témoigne à la barre, vacillante, la mère de l’enfant et ex-compagne de l’accusé.
« Je m’attendais à tout sauf à ça », souffle cette femme de 29 ans qui voyait en son ex-mari un homme « à l’écoute, discret et humble car catholique pratiquant (…) Finalement, la personne que je croyais toute blanche commençait à se noircir ».
L’accusé reconnaît les faits
Immédiatement après la révélation des faits, elle décide de quitter le jeune papa. En faisant ses cartons, la jeune femme se heurte à de nouveaux éléments: elle découvre deux autres téléphones cachés, renfermant également des images pédopornographiques ainsi qu’une photo d’elle, endormie, soumise à une agression sexuelle de la part de son compagnon.
A l’audience, l’accusé est présenté par les experts comme un adulte « immature », qui s’est réfugié dans la religion après plusieurs traumatismes émotionnels, dont la mort de son père alors qu’il n’avait que 6 ans. L’homme reconnaît l’intégralité des faits qui lui sont reprochés et encourt 20 ans de réclusion criminelle.