Un « Père » enlève l’enfant dont il avait refusé la paternité…

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SENTV : Treize ans après avoir catégoriquement refusé être l’auteur de la grossesse de sa cousine Ramata Touré, Seyni Sagna est réapparu il y a une plus d’une semaine, au quartier Tawfekh de Bambey et a enlevé le jeune S. Diallo, prétextant être son père. Depuis plus d’une semaine, le quartier Tawfekh de Bambey a perdu son calme habituel.

L’atmosphère est depuis, polluée par une curieuse histoire de disparition du jeune S. Diallo. S. Sagna n’a trouvé mieux que d’enlever le petit, dans l’après-midi du lundi 5 avril dernier. « Quand Seyni Sagna est venu à la maison, nous avons cru qu’il effectuait une visite de courtoisie. A l’occasion, son oncle lui avait même gentiment demandé de finir la préparation du thé en cuisson. Personne ne se doutait que Seyni mijotait un plan pour enlevé S. Diallo, sur tout qu’il n’avait jusqu’ici jamais revendiqué sa paternité.

A un moment donné, j’ai demandé à mon petit-fils d’aller prendre une douche et changer ses habits. Ce qu’il a aussitôt fait », se souvient Aïssata Sagna, grand-mère du jeune S. Diallo. Poursuivant, elle apprend que c’est alors que le garçon prenait son bain que « S. Sagna la discrètement retrouvé dans les toilettes et à l’insu tous, lui a proposé de partir avec lui et de n’en piper mot. Ayant l’assentiment du gamin, Sagna lui a demandé de finir son bain, de porter ses habits proposés et de le rejoindre quelque part ». Allongée sur une natte posée dans la cour, la veille Aïssata Sagna qui ignorait royalement ce qui tramait sur son dos, n’y verra que du feu.

« J’étais tranquillement allongée dans la cour. A un moment donné, j’ai cru que mon petit-fils se trouvait toujours dans sa chambre, ou qu’il jouait avec ses camarades dans une maison voisine. Je ne pouvait imaginer que mon garçon avait organisé sa fugue en escaladant le mur de la maison pour retrouver son père dehors, sur instigation de celui-ci », assure-t-elle. Aïssata Sagna ne reverra plus son petit-fils, « enlevé par son père biologique ». Selon la veille dame, le garçon fait ses débuts au collège. « Je crains que son absence prolongée ne perturbe ses études et c’est bientôt les compositions », s’inquiété Aïssata Sagna qui déplore l’attitude de S. Sagna, devenu amnésique. « Il a 13 ans, Seyni Sagna avait demandé la main de ma fille, Ramata Touré. A l’époque, j’étais en état de grossesse et je lui avait demandé de patienter », se souvient Aïssata Sagna. Seulement Seyni qui ne pouvait attendre davantage, a mûri un plan pour partager des moments d’intimité avec sa cousine. « A l’époque, il y a 13 ans, Seyni avait à l’occasion d’une fête de tabaski, proposé à ma fille de le retrouver pour prendre les habits de la fête. Je n’étais pas d’accord que ma fille le rejoigne, mais son père avait juré qu’il ne se passerait rien de mauvais. Lorsque ma fille l’a rejoint, Seyni l’a retenue jusqu’à une heure indue. Il lui a remis l’un des habits, avant de lui demander de le suivre pour qu’il aillent chercher le reste. C’est ainsi qu’il l’a conduite en brousse, avant de la violer. A l’issue, ma fille a contracté une grossesse ». Son forfait commis, Seyni va, se souvient la veille dame, dire à qui veut l’entendre, qu’il n’est pas l’auteur de la grossesse de ma fille qui a décidé de garder l’enfant, Ramata Touré qui s’apprêtait à se marier à Alpha Diallo, a décidé de donner le nom Diallo au bébé », raconté Aïssata Sagna.

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