Violences conjugales : Le chanteur malien Sidiki Diabaté arrêté

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SENTV : L’étau s’est totalement resserré autour de Sidiki Diabaté. Le chanteur malien a été mis aux arrêts par la brigade d’Investigation judiciaire. Il est accusé de violences conjugales.

Une plainte de Mamasita pour torture

Selon les informations de bamada qui cite un journaliste de Malizine, Sidiki Diabaté a été finalement arrêté par la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ). Accusé par l’une de ses compagnes de violences conjugales, le chanteur, sur instruction sur instructions du Procureur du Tribunal de la Commune 3, après la plainte de Mamasita pour torture, a été arrêté. Faut dire que la descente en enfer continue pour Sidiki, déjà retiré des Afrimma Awards 2020.

L’artiste Sidiki Diabaté : Coupable ou non coupable de violences de couple ?

Une jeune femme de teint clair, le corps endolori tout couvert d’hématomes et de marques de brûlures témoignent de violences subies. Par qui ? Pourquoi ? Des internautes s’empressent de désigner la star malienne, Sidiki Diabaté. Mais la justice s’évertue à dénouer le vrai du faux.

C’est l’une des infos les plus populaires ces derniers jours sur les réseaux sociaux au Mali. Elle accuse l’artiste Sidiki Diabaté d’avoir commis des violences physiques sur une jeune dame qui serait sa petite amie depuis des années. La vidéo a suscité des commentaires d’internautes déçus du comportement « indigne » du jeune artiste.

D’autres s’interrogent sur la véracité des faits en se demandant comment cela a pu arriver ? Dès lors, la nouvelle fait l’objet de débats sur les réseaux sociaux souvent même dans les lieux de causerie.

Est-ce une information fondée ou un harcèlement médiatique ? Tout serait parti d’une vidéo publiée le lundi 31 août 2020 sur le réseau social chinois « TikTok » de Mama Sita, de son vrai nom Mariam Sow, le corps couvert d’hématomes et de brûlures. De nationalité guinéenne, la jeune femme hébergée par Sidiki Diabaté serait victime de violences physiques. Ce dernier qui fut son concubin serait responsable de cet acte peu recommandable.

La vidéo devient vite virale et vaut à l’artiste et sa famille des injures. Mieux, elle suscite étonnement et indignation de la part de nombreux fans à travers le monde. S’il faut croire les informations, ce sont les proches de la victime qui ont dénoncé la situation que vit la jeune femme depuis bien longtemps. Ils témoignent entre autres de maltraitance physique et morale que le chanteur exercerait sur sa compagne.

« Nous qui la connaissons savions que Sidiki la battait, il l’a fait avorté plusieurs fois (à 6 mois de grossesse). Il faut savoir que c’est Sidiki Diabaté qui l’hébergeait depuis des années puisqu’elle a fui de chez elle (Pour que vous compreniez l’emprise de Sidiki sur elle)», « plusieurs fois, Sidiki l’a violenté devant des témoins.

Quand elle s’enfuit, il la retrouve toujours et lui fait payer. Il a bien choisi sa proie car il sait que la fille n’a vraiment pas de famille », pouvait-on lire sur Twitter, dans certains commentaires des personnes se disant proche de la victime.

Les accusations seront confirmées par la victime dans une autre vidéo postée sur le réseau social Facebook. Dans cette vidéo de moins de 5 minutes, la demoiselle affirme avoir été battue plusieurs fois par l’artiste. « Cette photo qui circule, c’est vraiment moi là-dessus », a-t-elle déclaré.

Ajoutant que l’image est ancienne et daterait d’une année de cela. Sur la question de traduire l’auteur devant la justice, Mama Sita dit vouloir porter plainte contre ce dernier dans les jours à venir. S’il faut la croire, sa décision de porter l’affaire devant la justice est motivée par les nombreux appels qu’elle a reçus, l’invitant à franchir le pas.

Face à cette décision qualifiée tardive par beaucoup d’internautes, le flou intervient sur le fait d’avoir attendu ce moment pour enfin réagir. Du côté de l’artiste, son manager Castro reste formel dans un poste sur Facebook : « mon artiste est innocent, c’est juste pour faire des buzz’s la vie d’une star n’est pas facile ».

Quant à l’artiste Sidiki Diabaté, lui même ne s’est pas du tout prononcé sur cette affaire qui commence à faire couler beaucoup de salives. Il serait plutôt penché sur les Afrimma Awards 2020 où il est nominé.

T. CAMARA

Source : L’ESSOR

Accusation de violences: Sidiki Diabaté retiré d’AFRIMMA, en sursis à PRIMUD

Suite à des accusations de violences physiques sur sa concubine Mariam Sow ‘’Mamacita’’, la star malienne a été tout simplement retirée de la compétition African Muzik Magazine Awards (AFRIMMA). La décision prise, ce dimanche 20 septembre, a été motivée par le comité d’organisation du prestigieux prix continental.
Maliweb.net – «Nous annonçons le retrait des nominations de l’artiste malien Sidiki Diabaté», a annoncé le comité d’organisation d’Afrimma. Une étape «nécessaire», selon les organisateurs, en raison des graves allégations d’agression et de coups et blessures par l’artiste. Afrimma dit être contre toute forme d’agression contre un être humain. «Nous ne tolérons pas ce genre de comportement», a fait savoir le comité d’organisation d’Afrimma.
Ce prix, Sidiki Diabaté en rêve depuis longtemps. Cette année, il était en pôle position pour le remporter. L’artiste avait investi dans la communication pour inciter ses millions de fans à voter pour leur «griot». Rêve brisé de ce côté-là. En côte d’Ivoire, Sidiki Diabaté est aussi en lice pour le Prix international de la musique urbaine et du coupé décalé (PRIMUD) dont il est vainqueur à deux reprises. Dans un communiqué, le comité d’organisation de ce prix annonce que l’artiste reste, pour l’instant, en compétition, en entendant des poursuites judiciaires soient lancées contre lui.

JeSuisMamacita
Si officiellement aucune information judiciaire n’a été encore ouverte contre Sidiki Diabaté, les accusations de violences contre lui sont prises au sérieux. Elles sont à la hauteur des images-choc de tortures visibles sur les cuisses de Mamacita, sa concubine. Un hashtag de soutien (#jeSuisMamacita) a été lancé par les internautes pour dénoncer ces violences.
Plusieurs personnalités ont déjà utilisé le hashtag, dont le journaliste Moussa Kondo, directeur pays d’Accomtability Lab. Sous réserve de la présomption d’innocence, le journaliste juge « lâches » les violences contre une femme. Bijou Siraba, ex-copine de Sidiki Diabaté est l’une des premières personnalités à recourir au hashtag. Attaquée par des fans de l’artiste, elle réplique: «Je ne suis pas un ennemi de Sidiki. Je sais beaucoup de lui et je n’ai rien fait. J’essaye juste de défendre Mama…. aucune personne ne supporterait voir sa fille dans ce genre de situation».
En côte d’Ivoire, l’actrice ivoiro-malienne, Emmanuelle Keita a pris position sur le sujet. «J’ai eu la jeune dame au phone et cette histoire est réelle selon ses dires mais date d’un an … il s’agit tout de même de 7 années de sévices. 7 ans de vie commune avec violences psychologiques et physiques toujours selon ses dires !», a posté l’actrice le 18 septembre sur sa page facebook. Emmanuelle Keita annonce qu’elle «lutte en coulisse» pour que la jeune femme s’exprime publiquement pour aider d’autres femmes qui vivent ce cauchemar.
Au Mali, le militant des droits de l’Homme Balla Mariko a, selon l’activiste Djimé Kanté, rencontré la jeune dame. Une plainte a été déposée devant un procureur. L’histoire est réelle, et toujours selon Djimé Kanté, Balla Mariko n’a pu retenir ses larmes à la vue des ecchymoses et autres cicatrices sur le corps frêle de la victime. Président de l’ONG Solidaris 223, Balla Mariko organise, ce lundi soir à Bamako, un meeting de dénonciation des violences basées sur le genre.
Ambassadeur de bonne volonté du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) pour la défense du droit des femmes et des jeunes filles, au même titre que Coumba Gwalo Seck du Sénégal, Maliweb.net a, depuis le 14 septembre – jour de publication des premières images – tenté d’avoir la version de l’artiste. Toutes nos tentatives auprès du service de communication de l’artiste et de son manager sont restées vaines. C’est sur la page Facebook d’une agence de communication que l’artiste s’est exprimée. Il ne nie pas les violences, et estime simplement que les problèmes de couple se règlent en famille.

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