L’information est donnée par l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) dans un communiqué de presse. À titre de comparaison, elle souligne que le Pib n’avait reculé que de 1,5% au premier trimestre de 2009 au plus fort de la crise financière.
«Parmi les économies du G20, celles qui ont introduit le plus tôt des mesures de confinement strictes ont connu les plus fortes contractions du Pib au premier trimestre de 2020: la Chine (moins 9,8%), et la France et l’Italie (moins 5,3%, dans les deux pays) », précise l’Ocde.
Le Pib a également fortement baissé en Allemagne (de moins 2,2%), au Canada (moins 2,1%) et au Royaume-Uni (moins 2,0%). Le Pib s’est également contracté au Brésil (de moins 1,5%), aux États-Unis et en Corée (moins 1,3%, dans les deux pays) et au Mexique (moins 1,2%).
La contraction a été moins prononcée en Indonésie (moins 0,7%), au Japon (moins 0,6%) et en Australie (moins 0,3%). L’Inde (0,7%) et la Turquie (0,6%) ont été les deux seules économies du G20 à avoir enregistré une croissance positive au premier trimestre de 2020.
Le Pib en glissement annuel de la Zone G20 s’est contracté (de moins 1,5%) au premier trimestre de 2020, après une croissance de 2,8% au trimestre précédent. Parmi les économies du G20, la Turquie a enregistré la plus forte croissance annuelle (4,4%), tandis que la Chine a enregistré la plus forte contraction annuelle (moins 6,8%).
Coopérant avec plus d’une centaine de pays, l’Ocde est un forum stratégique international qui s’emploie à promouvoir des politiques conçues pour améliorer le bien-être économique et social des populations dans le monde entier.